Landiras et Illats :
Un cauchemar permanent ?

 
     
 
 

 

 

• La faute à qui ?
C’est peut-être à Landiras qu’il faut venir chercher l'aménagement de centre-bourg le plus insoluble de toute l’histoire récente du Sud-Gironde. Aujourd’hui, les habitants de cette commune, à la limite entre le vignoble et la forêt, ont du mal à profiter de leur place de village.
La faute à qui ? Pour faire court, il faut dire "à pas de chance" !

• Une vraie opportunité sauf que...
L’implantation des Grands Chais de France au sud de la Commune était une aubaine économique. Quelque 500 emplois et de la taxe professionnelle comme s’il en pleuvait.
Sauf que la médaille à très vite eu un côté pile moins réjouissant. Les caves de Landiras sont gourmandes en déplacements routiers (au moins 400 camions par jour en fréquence basse) et la D11, qui dessert le site, traverse le village en son milieu.
Très exactement du Nord au Sud !
Il faut bien le dire, les aménageurs n’avaient pas forcément prévu le coup en redessinant le profil de l’agglomération. Certains disent même qu’ils se sont lamentablement "plantés".

       
    400 camions
par jour en fréquence basse
       

 

 

• Illats, puis Landiras
Pour comprendre, il faut faire un petit saut dans le temps, au moment où le patron de GCF (entreprise dont le siège est basé en Alsace) pose son doigt sur une carte du Sud-Ouest pour implanter cette unité d’embouteillage surdimensionnée.
Et le gagnant est… Illats !
L’endroit idéal est une vaste parcelle de pins maritimes pile en face de l’échangeur autoroutier. Parfait ! Sauf que localement, les choses n'avancent pas et l’entreprise jettera alors son dévolu sur cette parcelle landirannaise plus facile à acquérir.

Et voilà deux villages (eh oui, du coup, il faut aussi traverser Illats !) lourdement impactés. Pour ajouter à l’aspect cocasse de l’histoire, il faut savoir que l’échangeur autoroutier est le seul entre Bordeaux et Toulouse à ne pas être urbanisé.
C’est drôle non ? Pas vraiment, et à Illats et Landiras, on ne rigole pas avec ça.

• Aujourd'hui
Aujourd’hui que faut-il faire pour que les locaux retrouvent un peu de sérénité ?
Beaucoup militent pour un grand contournement qu'ils pensent réalisable.
Difficile, voire impossible, au regard des coûts d’aménagement et de l’urbanisation galopante, affirment certains.

Pourtant, en 2022, l’opposition municipale d’Illats a relancé le débat sur un projet de contournement routier de la D11, des centaines de camions traversant au quotidien les Landiras et d’Illats, comme dit plus haut.Ce projet reste un serpent de mer et les poids lourds continuent de traverser toujours plus les deux villages.
L'association illadaise d'opposition maintient un combat de longue haleine et tente de trouver des soutions qui pourraient satisfaire les deux villages grâce à un contournement.

 
  Information des citoyens Illadais
 

 

 

Enfin, il y a ceux qui pensent qu’il faut profiter de la construction de la LGV pour associer une route dédiée. Là aussi, très compliqué.

Alors ? Alors, le problème n’est pas encore prêt de se régler. Et au vu de l’évolution de Landiras (nouveau lotissement et supermarché), cela risque de se compliquer encore un peu plus.

A suivre.

   
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