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• Illats, puis Landiras
Pour comprendre, il faut faire un petit saut dans le temps, au moment où le patron de GCF (entreprise dont le siège est basé en Alsace) pose son doigt sur une carte du Sud-Ouest pour implanter cette unité d’embouteillage surdimensionnée.
Et le gagnant est… Illats !
L’endroit idéal est une vaste parcelle de pins maritimes pile en face de l’échangeur autoroutier. Parfait !
Sauf que localement, les choses n'avancent pas et l’entreprise jettera alors son dévolu sur cette parcelle landirannaise plus facile à acquérir.
Et voilà deux villages (eh oui, du coup, il faut aussi traverser Illats !) lourdement impactés. Pour ajouter à l’aspect cocasse de l’histoire, il faut savoir que l’échangeur autoroutier est le seul entre Bordeaux et Toulouse à ne pas être urbanisé.
C’est drôle non ? Pas vraiment, et à Illats et Landiras, on ne rigole pas avec ça.
• Aujourd'hui
Aujourd’hui que faut-il faire pour que les locaux retrouvent un peu de sérénité ?
Beaucoup militent pour un grand contournement qu'ils pensent réalisable.
Difficile, voire impossible, au regard des coûts d’aménagement et de l’urbanisation galopante, affirment certains.
Pourtant, en 2022, l’opposition municipale d’Illats a relancé le débat sur un projet de contournement routier de la D11, des centaines de camions traversant au quotidien les Landiras et d’Illats, comme dit plus haut.Ce projet reste un serpent de mer et les poids lourds continuent de traverser toujours plus les deux villages.
L'association illadaise d'opposition maintient un combat de longue haleine et tente de trouver des soutions qui pourraient satisfaire les deux villages grâce à un contournement. |