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Bourideys :
et Donnève se leva ! |
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• Louis XIV dans les pins.
Dans les années 90, beaucoup ont pensé que Bernard Donnève, le Maire de Bourideys avait des goûts "louis-quatorzième". Le projet d’aménagement du centre-bourg de son tout petit village (moins de 100 habitants à l’époque) relevait d’une sacrée ambition... le genre de la grenouille qui se prend pour le bœuf ! On l’a beaucoup moqué à l’époque pour "cette folie des grandeurs".
Trente ans plus tard, il faut constater la qualité du travail accompli et toute la qualité de ces investissements plutôt bien pensés.
Tout y a été fait avec justesse et cette partie de la Lande-Girondine, dont on ne donnait pas cher sur la carte de la désertification, y a gagné énormément.
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Michel Charasse à Bourideys,
devant l'église.
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(Image NON générée par une I.A.) |
Fake ! Michel Charasse, ministre à très grande gueule de l'époque, n'est jamais allé à Bourideys, il se serait perdu avant dans la pinède, comme le prétendent certains. D'autres rumeurs circulent affirment que ledit ministre ne supportait pas les taupes, et on voit bien qu'un certain nombre de celles-ci l'attendaient devant l'église ! |
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• Dans les détails, et ce qu'il advint un jour d'inauguration.
L’auberge : la qualité de l’aménagement a permis de faciliter son exploitation. Elle est depuis toujours ouverte et propose une cuisine de qualité dans un cadre charmant. En été comme en hiver.
La salle des fêtes : petite mais coquette, elle sert très régulièrement pour des événements adaptés à l’espace et l’auberge y fait des banquets de temps en temps.
La piscine et la "cité-vacances" : reconnus comme un site de villégiature exemplaire, fonctionnent assez bien.

Après ces premiers investissements, dont on gardera malheureusement le souvenir d'une inauguration qui fut un vrai fiasco avec barrage agricole, force de l’ordre un peu "borderline" et un ministre (Michel Charasse) qui finalement n’est pas venu, le village a poursuivi une mue en douceur sans rien perdre de ce qu’il a de meilleur : la tranquillité. |
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Les maisons étaient
en ruine, elles sont
de nouveau vivantes aujourd'hui. |
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• L'airial, et un peu plus loin.
C’est vrai que ce vaste airial permet d’aménager en douceur.
Mais par chance, pas de cité construite dessus, mais en périphérie. L’espace est large et permet d’aller déjeuner en terrasse à l’auberge puis de faire une balade autour du lac et de la petite église.
Elle aussi a été rénovée. Plutôt pas mal d’ailleurs.
Un peu plus loin sur la route de Cazalis, un quartier à l’abandon a retrouvé, quelque temps plus tard, une nouvelle vie. Les maisons étaient en ruine. Elles sont de nouveau vivantes aujourd’hui. Il ne fait aucun doute que le travail accompli à Bourideys a aidé à ce renouveau.

Seul petit bémol à ce tableau idyllique :
le carrefour. Un truc à quatre stops qui, à l’époque, a fait beaucoup rigoler. Le maire voulait un rond-point ! Mais dans ces années-là, le rond-point n’était pas encore à la mode et la circulation n'était pas assez importante pour justifier un tel investissement.
Les relations du Maire n’ont rien pu faire pour aider à sa réalisation. On peut même imaginer qu’en haut-lieu on s’est lassé de ce petit bonhomme qui voyait son "Bourideys" comme une ville d’importance capitale. Cela a peut-être desservi sa carrière politique.
Allez savoir… |
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(Image NON générée par une I.A.) |
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Ah, ben oui, il y a bien 4 stops.
Mais que dit la réglementation, dans ce cas-là ?
"Pour un carrefour à 4 stops qui ne comporte pas de route prioritaire, c'est le premier arrivé qui repart. Si deux ou trois automobilistes arrivent en même temps sur le carrefour, c'est la règle de la priorité à droite qui s'applique". |
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• Un ministre et des agriculteurs : le retour ?
Il serait sans doute temps de marquer la reconnaissance de tout le peuple "bouridésien" (l’appellation est juste ???) pour cet homme qui, par certains aspects de sa personnalité, n’avait pas que des amis. Finalement, il a fait des grandes choses, justes et clairvoyantes, pour son village et il devrait être largement reconnu pour ce travail-là.
La municipalité actuelle devrait créer une avenue (rien de moins !) Bernard-Donnève et faire venir la Compagnie Lubat pour une grande messe citoyenne, et quand les socialistes seront revenus au Pouvoir (c’est peut-être pas pour demain!) faire venir un ministre pour que les agriculteurs du coin puissent sortir leurs "maxi-tracteurs"... |
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