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Guêpes, bourdons, abeilles et frelons :
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ANECDOTES ! |
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Notre lande, nos forêts, nos maisons, les balcons des appartements voient passer, la belle saison venue, tous ces insectes au dard susceptible.
Rien ne sert de les écrabouiller dare-dare, d'autant plus que souvent leur "radar" peut vous causer bien des ennuis et vous transformer en œuvre d'art à base de pustules et bubons du meilleur effet.
Anecdotes à lire.  |
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• Commando et bedaine.
La première anecdote se passe à Budos. C'est un soir d'été et un couple mange tranquillement dans sa cuisine. Monsieur ne tarde pas à être agacé par un gros frelon qui tourne autour de la lampe, façon bombardier. Il se lève donc, attrape un torchon et essaie de coincer l'importun pour le pulvériser sans négociations.
Le bourdon, vindicatif, finit par se glisser sous le tee-shirt de l'agresseur et commence à lui piquer sauvagement la bedaine.
Mais, ô surprise, par la porte restée ouverte, débarquent trois autres frelons qui se glissent directement dans le tee-shirt de Monsieur pour aider sans nul doute leur collègue en danger qui résiste difficilement aux coups éperdus de l'humain qui cherche à l'écraser à travers son vêtement.
L'affaire se termine par des piqûres douloureuses, deux frelons décédés et deux frelons en fuite. Monsieur a mal et Madame ne bouge plus, un peu médusée.
Conclusion 1
Un, ça va, plusieurs, non.
Conclusion 2
Les animaux communiquent entre eux par de nombreux moyens, mais ça, vous le saviez déjà.
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• Trop, trop forts.
Cette anecdote se passe dans un village du nord des Landes. Un matin, un habitant découvre un énorme nid de frelons asiatiques dans un pin très près de sa maison. Le tout gros ballon de foot. Un peu inquiet et sans même se renseigner auprès de la Mairie ou des Pompiers, il s'adresse à une entreprise trouvée sur Internet et soi-disant spécialisée pour une intervention rapide et efficace.
Deux gars arrivent dans l'après-midi et, soucieux, regardent l'arbre et le nid. Le propriétaire sent comme une sorte de désarroi chez eux. C'est vrai que les nids de ces frelons construits dans les arbres sont souvent situés en hauteur, jusqu'à 30 mètres. Dans ce cas-là, le nid est effectivement très haut.
Se passeront alors deux heures de bricolages avec morceaux de bambous pour fabriquer une perche, une ficelle pour déclencher à distance leur "bombe" insecticide.
- Photo UNAF, montage NON généré par une I.A. -
Au bout de ce long moment, le nid se détache et tombe, bousculé par la perche des deux amateurs. Panique dans les fougères, tout le monde se précipite à l'intérieur de la maison, car les frelons s'agitent dans tous les sens, très menaçants et excités comme des... puces.
Les pompiers devront alors intervenir, eux aussi très énervés contre les deux amateurs qui s'étaient éclipsés en douce, sans même demander le règlement de leur magnifique intervention.
Conclusion 1
Certaines mairies interviennent efficacement et gratuitement pour la destruction de nids de frelons (Saint-Symphorien, etc.). Merci à elles.
Quant à celles qui n'interviennent pas (ou plus), elles peuvent néanmoins vous conseiller des entreprises et des associations sérieuses. Cela aura un coût, mais c'est plus sûr.
Conclusion 2
N'essayez même pas de détruire les nids dans la journée, comme l'ont tenté les deux loufoques de l'anecdote. Il faut intervenir "à la fraîche", plutôt le matin, mais ça, vous le saviez déjà.
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Les guêpes ont mauvaise réputation. Les abeilles ont bonne réputation, mais les guèpes, non. Et on ne vous dit même pas les gros machins, style bourdons et autres frelons.
D'accord.
Mais à quoi sert une guêpe ?
Tout d'abord à vous piquer, ce qui est déjà une finalité en soi, car vous l'avez sûrement mérité. 
Plus sérieusement, les guêpes sont des bestiaux qui sont utiles à la pollinisation, pas toutes, mais beaucoup. Les mâles surtout (pour une fois qu'ils bossent...).
Les guêpes sont aussi des nécrophages. Elles aident donc à la décomposition des cadavres et vous débarassent de pas mal d'animaux morts (petits mammifères, oiseaux, etc.), ce qui est toujours utile dans une chaîne alimentaire bien pensée.
Vous n'aimez pas les moustiques ? Ça tombe bien car les guêpes, pour nourrir leurs larves, se nourrissent d’insectes considérés comme nuisibles : les moustiques, justement, les mouches et certaines araignées, etc.
Le frelon s'attaque, lui, à de plus grosses proies comme les taons. Pour le dessert (s'il en trouve un), il piquera très fort un méchant actionnaire de Total, s'il en passe un par là. 
En d'autres termes, en l'absence de nids trop envahissants, on peut laisser généralement les guêpes vivre leur vie tranquilles, elles sont utiles. |
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• Ne point insister, il faudra.
Ce sympathique habitant de Belin-Béliet aime le travail bien fait et donc bien fini. Il a eu tort dans un cas précis.
En cette belle fin de journée d'été caniculaire où la fraîcheur vespérale apaise les peaux engluées de sueur, notre homme s'occupe de son barbecue sur pied, fabriqué comme ça peut avec un bidon coupé en deux et trois pieds de métal rouillé récupérés à la déchetterie du coin.
Il s'assoit donc devant son barbecue fait maison, les doigts de pied en éventail et une bière à la main, en attendant que le charbon de bois devienne braise, comme doit le faire tout bon charbon de bois digne de ce nom.
La vie est belle.
Tout à coup, quelque chose le pique sévèrement à l'endroit charnu le plus accessible de sa personne, à savoir le haut de ses fesses, très largement visible. Blessé au vif dans sa chair et dans sa dignité, il aperçoit une guêpe en train de s'éclipser discrètement de son short. D'un grand coup du plat de la main, il estourbit sans tarder la sournoise.
Et pour que les choses soient bien faites, il attrape un journal destiné à allumer le feu, le roule, et s'acharne encore et encore sur la méchante piqueuse. Elle meurt bien évidemment, écrabouillée.
Mais ce que n'avait pas prévu le vengeur pas masqué, c'est que dans la bagarre, il allait renverser le barbecue en gigotant dans tous les sens. Les braises
s'étalent alors le sol et, bien sûr, les pieds nus et grassouillets du killer piétinent les charbons ardents, transformant l'aventure d'une petiote piqûre de guêpe en désastre avec brûlures conséquentes.
Voilà. Bravo. Respect.
- Montage NON généré par une I.A. -
Conclusion 1
Les guêpes ne piquent qu'une fois et meurent en suivant. Seule la reine peut piquer plusieurs fois, mais cela arrive surtout lors d'un combat entre reines. Inutile donc de raplaplatiser une guêpe après piqûre. Perte de temps. Vous pouvez l'insulter à la rigueur, mais les études scientifiques manquent et personne ne sait vraiment ce qui pourrait choquer une guêpe (qui plus est, en train de mourir).
Conclusion 2
On ne fait pas cuire son entrecôte en ayant les pieds nus. C'est valable pour toutes les autres parties du corps (oui, ce truc-là aussi). Car, au bout du compte, l'entrecôte ne sera pas celle que l'on croit, mais ça, vous le saviez déjà.
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