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Macronistes : la messe est dite à coups de pied au cul.
Et maintenant ? |
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Si vous n'êtes pas d'accord avec
la teneur de cet article, n'hésitez
pas à nous donner votre point
de vue par mail. Nous le
diffuserons alors sur le site.
(voir conditions à la rubrique CONTACTS)
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Nationalement et localement, les résultats des européennes sont sans appel. Dans les villages, les chiffres sont d'ailleurs encore plus éloquents (voir encart). Le rejet de Macron et de ses partisans s'apparente à un raz-de marée.
Reste à voir la suite. |
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1 • Les calculs de Macron.
Aucun repentir, aucune excuse chez Macron. Mais en tant que roi de l'embrouille (Gilets jaunes, agriculteurs), il s'engage dans un pari politique, avec deux options possibles.
 ■ Option 1
C'est celle d'une cohabitation entre lui et un autre parti, le Rassemblement National, vraisemblablement.
Son but ? Montrer que les autres partis ne sont pas capables de gouverner et que lors des élections Présidentielles de 2027, le peuple aura enfin compris toute la valeur de ses choix passés et du travail qu'il avait accompli.
Ce n'est pas gagné.
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■ Option 2
L'idée est de faire réagir les électeurs qui lui redonneront alors une majorité aux législatives, par crainte du Rassemblement National. Ce n'est pas gagné non plus.
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2 • Un président sourd, aveugle et sans empathie.
Ce président a piétiné la dignité et le corps des gens avec ses multiples réformes (et ce n'était pas fini...) Pourtant, au soir de ces élections Européennes, il ne lui est même pas venu à l'idée qu'il ait pu causer autant de dégâts sociaux.
La litanie est toujours la même en filigrane : "ce sont les électeurs qui ne comprennent pas, on n'a pas su expliquer".
On connaît.
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Localement, les résultats sont encore plus sévères pour les Macronistes, par rapport au national. La liste "Besoin d'Europe" se prend en effet des gifles monumentales un peu partout dans nos contrées.
Quelques brefs exemples.
Moustey : 8,27%
Le Tuzan : 5,38%
Saint-Symphorien
: 9,52%
Balizac : 6,69%
Cazalis : 6,80%
Hostens : 8,38%
Callen : 8,70%
Etc.
En général, les chiffres tournent peu ou prou autour des 10%, et sont donc, comme dit plus haut, beaucoup plus faibles que les résultats nationaux.
C'est dire le haut-le-cœur face à cette liste...
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• Et maintenant ?
Maintenant, il faut se préparer aux Elections Législatives. Continuer à ne pas voter pour les macronistes.
Lire les programmes.
Se rappeler surtout les promesses passées de campagne des nombreux partis susceptibles de s'installer d'une manière plus forte et plus durable dans le paysage politique.
Quid de la retraite à 64 ans ? Quid de la fin de l'indexation des retraites ? Quid des différents volets concernant la nouvelles dispositions sur le monde du travail et le chômage? Entre autres vilénies.
Ça, c'est du concret.
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La fake news selon la vision de chacun.
Un macroniste d'un village du nord des Landes, rentrant de la plage, a appris de l'un de ses amis par téléphone que Macron venait de dissoudre l'assemblée quelques instants auparavant. Eclatant de rire, il a réagi en affirmant que c'était une fake news.
Comme il veut.  |
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• Localement, le quotidien.
Parmi les propositions des nombreuses listes qui se présenteront aux législatives, il faudra aussi, bien sûr, s'intéresser aux propositions concernant nos villages. Désertification, disparition des services publics, santé, coût des carburants : les chantiers restent nombreux.
Nous avions été déjà très déçus de l'absence de propositions concrètes des différentes listes lors des européennes (voir plus bas le lien vers notre dossier "Européennes") car la plupart des listes principales ne proposaient pas grand-chose sur ce sujet, sinon rien.
Les ruraux disparaissent chaque jour un peu plus et comptent de moins en moins pour les grands décideurs. Le quotidien des habitants d'un petit village du Sud-Gironde n'intéresse plus grand monde.
C'est ce quotidien que les politiques doivent prendre aussi en compte, mais ce ne sera pas facile de le leur faire entendre. |
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Quelques surprises ont émaillé les élections européennes et laissent penser que ces surprises se confirmeront lors des législatives.
Ainsi, les écologistes n'ont pas fait le plein.
Les raisons en sont probablement diverses. Le syndrome de "La fin du mois avant la fin du monde" en ces temps d'inflation, ainsi que les récentes manifestations des agriculteurs, ont sans doute joué. Ajoutons à cela que tous les partis désormais ont ouvert un volet "Ecologie", ce qui brouille un peu plus l'offre verte.
Par ailleurs, les écologistes eux-mêmes, selon une habitude solidement ancrée depuis toujours, se sont tirés parfois des balles dans les pieds par leurs divergences diverses.
Enfin, l'étiquette d'écologie punitive qu'ont su habilement leur coller les autres partis ainsi que l'action de lobbies de toutes sortes a bien été imprimé par le cerveau surchargé d'informations de beaucoup d'électeurs.
Cela dit, le climat se barre en sucette, c'est une réalité. A suivre.
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- Image NON générée par une I.A. - |
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