A chaque heure sa surprise : promesses du RN éjectées, reniements idéologiques des Républicains, contradictions incessantes chez les Macronistes, la totale !  
   
 

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La dissolution de l'assemblée a eu lieu le 9 juin. Vous trouverez donc dans cet article le déroulé jour après jour des surprises et évènements notables de la campagne électorale concernant les législatives.

Au programme : promesses éjectées, reniements en vue d'une victoire possible, trahisons qui sentent le pâté moisi, tout y est.
Le panel est large, nous sommes bien dans une commedia dell'arte*, quelles que soient les tendances politiques, et cela a déjà commencé très fort.
Mais tout ça, une fois de plus, ne donne pas grande confiance en nos élu(e)s. Lecture.

(*commedia dell'arte : genre de théâtre populaire italien, né au 16ème siècle, dans lequel des acteurs masqués improvisent des comédies marquées par la naïveté, la ruse et l'ingéniosité).

 
     
 
 
A SUIVRE ICI.
• RN : la retraite à 66 ans !
Bardella a privilégié dans son dernier débat un départ à la retraite à 66 ans pour les actifs ayant démarré à 24 ans. La promesse d'un départ pour tous à 60 ans est désormais bien loin et montre de façon claire ce que sera la politique du RN dans les mois à venir : mensonges, revirements et aggravation du sort de la population. Certains électeurs de ce parti commencent d'ailleurs à se poser des questions. Serons-nous des pigeons ?
     
 
 
     
• Il ose.
Macron craint une "guerre civile". Le gars qui a mis le pays à feu et à sang depuis les gilets jaunes en passant par la réforme des retraites, la Nouvelle-Calédonie et pratiquant l'usage incessant du 49.3 ose dire qu'il craint une guerre civile. C'est beau. C'est de l'art de faire de la politique. Aucune dignité.
     
 
 
     

• WE des 22 et 23 juin, ça frétille et ça s'affole un peu partout.

Le prix du boulet "tique".
Mélenchon, malgré sa très forte impopularité, ne veut rien lâcher. C'est le boulet number one de la gauche.
Et pour le prix du boulet 2, Hollande a toute sa place.

Le prix du boulet "chassez le naturel".
Marine Le Pen ne trouve pas plus raciste que ça les insultes bien puantes proférées par une électrice du Rassemblement National lors d'un reportage d'Envoyé Spécial. Elle devait essayer d'être lisse et convenable, pourtant, non ? Le vernis craque. Et allez, super-boulet.

Le prix du boulet "je t'embrouille".
Macron, notre joueur préféré de bonneteau en chemise blanche "aux manches retoussées", ne peut pas s'empêcher de ramener son égo interplanétaire, malgré ses promesses de ne pas intervenir dans la campagne électorale, en déclarant solennellement qu'il fallait changer de façon de gouverner (!!!). Président de tous les français, lui ?
Un énorme boulet de plus.

     
 
 
     
• LGV ?
La candidate locale du Nouveau Front Populaire est contre la LGV. Ah ? Intéressant, ça. Ils en disent quoi les autres partis ?
Mais saura t-elle résister à Alain Rousset, Président du Conseil Régional aquitain qui, lui, veut à tout prix emmerder nos villages avec sa ligne TGV Bordeaux-Toulouse ?
     
 
 
     

• Jeudi 20 juin, le patronat sort du bois.
Le patronat sort du bois et joue sa partition. Le MEDEF et les syndicats patronaux interviennent dans plusieurs médias (radios, etc.) pour indiquer de façon alarmiste leur opposition aux programmes du Nouveau Front Populaire et du RN, incitant implicitement les électeurs à voter à nouveau pour les macronistes. Ils sont gonflés, car ce sont bien ces mêmes macronistes qui, par leur incompétence et leurs choix économiques désastreux en refusant d'imposer les très riches ont amené le pays au bord d'un gouffre financier. La Commission Européenne vient d'ailleurs de lancer un avertissement à la France pour son déficit budgétaire.


- Image non générée par une I.A -

• Mercredi 19 juin, déclarations et intentions.
Les listes de tous les candidat(e)s ont été déposées. Les programmes sont en cours d'impression pour certains, et les imprimeurs sont débordés. La confusion règne toujours, entre les revirements incessants du RN concernant ses promesses de campagne et l'ombre gênante de Mélenchon. Macron, quant à lui, penaud et apparemment désorienté, ne sait plus quel thème aborder, même les pires pour essayer de récupérer des voix à droite, voire à l'extrême-droite.
De toute façon, nombre de ses sbires et électeurs semblent vouloir pratiquer le "ni-ni", oubliant que la majorité des français s'était massivement mobilisée contre l'extrême-droite lors des deux dernières présidentielles, mettant leur dégoût de Macron de côté.

     
 

"Faites le bien et vous
ferez des ingrats"

- Proverbe québécois -

     

Cependant, certains, comme Clément Beaune, macroniste, restent dignes et affirment qu'ils voteront pour LFI contre le RN, si cela devait se présenter.

     
 
 
     

• Jeudi 13 juin, un programme de gouvernement a été conclu a gauche.
Les partis politiques de gauche ont annoncé dans la soirée de jeudi avoir conclu un programme de gouvernement. Le Nouveau Front populaire propose de nombreuses mesures dont le retrait de la réforme des retraites, une revalorisation du SMIC, entre autres. Les promesses seront-elles tenues ? A suivre.

     
 
 
     

• Jeudi 13 juin, Macron et Attal, ça bugue dans les annonces.
Ils se parlent les deux ? Gabriel Attal a annoncé ce jeudi 13 juin que le décret réformant une fois de plus l’assurance chômage serait bien pris comme convenu avant le 1er juillet. Déjà, ça s'apparente à de la provocation, vue la campagne des législatives en cours, ce qui montre le hors-sol du gouvernement. Mais en plus, la veille, Macron était resté beaucoup plus vague, parlant de reprendre tout ça après les élections. Alors ? On écoute qui ?

     
 
 
     
• Mercredi 12 juin, Reconquête : Badaboum !
Marion Maréchal-Le Pen vient de quitter le parti d'extrême-droite "Reconquête" pour rejoindre le RN associé aux Républicains. Le parti est désormais partiellement décapité et Zemmour en est furieux.
Les choses bougent vite, et on a vraiment l'impression que la classe politique est composée de fourmis affolées qui courent dans tous les sens pour assurer leur avenir à tout prix.
     
 
 
     

• Mercredi 12 juin, Macron et les reniements : gonflé le bonhomme.
C'est l'histoire de la poutre et de la paille dans l'œil du voisin. Dans l'une de ses interventions, Macron évoque avec dégoût les reniements et les compromis en cours à gauche et à droite. Gonflé, le gars, mais c'est vrai qu'il sait de quoi il parle, son septennat ayant été une succession de changements de cap incessants, de promesses non tenues, de reniements sous toutes ses formes.
Désolé, on ne peut pas en faire la liste ici, ce serait trop long.

     
 
 
     

• Mercredi 12 juin, les Républicains : confusion totale.
Panique et désordre qui fait mauvais genre chez les Républicains. Par la voix de Ciotti, ils ont déclaré qu'ils allaient s'allier avec le RN, du style "je veux sauver mon job à tout prix". Ciotti, désavoué par les siens, a ensuite été exclu, mais s'accroche aux branches, enfermé dans son bureau.
On en est là.
Les grands fantômes du passé, de De Gaulle à Chirac, doivent en hurler de dépit.
Comme on a pu le lire parfois, "La politique et l’honneur ne font pas toujours bon ménage".

 

- Photo Internet -

 
     
 
 
     

• Mardi 11 juin, le retrait de la réforme des retraites par le RN s'éloigne.
"Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, qui espère obtenir le poste de Premier ministre après les législatives anticipées, a renvoyé à plus tard une éventuelle abrogation de la réforme des retraites, n'en faisant pas sa priorité dans l'immédiat".
(Articles dans la presse : Libération, La Trbune, Le Monde, etc.)

L'une des promesses phares du RN était le retrait de la réforme des retraites imposé dans la violence par Macron. Voire d'une retraite à 60 ans. Ce sujet très sensible semble très important pour beaucoup d'électeurs du RN. Mais tout cela s'éloigne car un accord avec les Républicains "aurait" eu lieu, même si rien n'est sûr (appel de Ciotti, confusion, exclusion du même Ciotti, etc.). Quoiqu'il en soit, les Républicains ne veulent pas entendre parler de ce retrait de la réforme des retraites.
Pourtant, le RN se présentait comme un parti différent. Ils auraient menti ?

- Photo Internet -

     
 
 
     

• Lundi 10 juin, la Gauche se réconcilie, soit : mais les insultes passées ?
Pour un électeur de gauche, la surprise est de taille. Comment ? Les différents partis de Gauche qui s'étripaient encore il y a quelques jours sur beaucoup de sujets auraient tout oublié face à l'ennemi ? Hollande et Mélenchon, même combat ?
S'ils le disent...

A SUIVRE.
   
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