Le droit de vote est un devoir absolu dans une démocratie digne de ce nom.
Ici, en France, au Pays des Droits de l’Homme et du citoyen, il est en train de devenir une obligation définitive.

Je ne vais donner de leçon à personne.
Je ne suis pas forcément bien placé pour ça. Quoi que… Bref, nous y voilà à la question qui fâche. Faut-il sélectionner les électeurs ? Leur faire passer un examen pour tester leurs capacités à comprendre le sens de l’engagement ? Oui, oui... Comme pour conduire ! Et je suis sérieux au regard de l’évolution de pensée ambiante.

"On se contente des rumeurs imbéciles qui font rigoler les sots".

Tous les outils sont pourtant à la disposition des citoyens pour qu’ils se cultivent sur les arcanes de la politique. Qu'elle soit locale, nationale ou même à l’échelle du monde.
Mais non ! On se contente des rumeurs imbéciles qui font rigoler les sots. On écoute la messe débitée par des médias, dont on connaît les orientations à peine masquées. Et l’on vote en fonction des opinions qui flottent dans l’air pourri d’ondes négatives. Il suffit de marteler les mêmes mots pour en garantir l’authenticité.
Merde !! C’est suicidaire.
Vous verrez que d’ici pas longtemps, personne n’aura voté pour le Rassemblement National. À la manière des magazines People que personne ne lit, mais qui vendent des millions d’exemplaires chaque semaine.

"La Gauche, c’est tous des antisémites et ils n’ont rien fait quand ils étaient au pouvoir !".
Les beaufs (femmes et hommes, tous pareil) s’en donnent à cœur joie sur les antennes. À qui doit-on tous nos acquis sociaux ? Si ce n’est aux vilains gauchistes. Qui ont mené tous les justes combats au nom du bien commun, des humbles et des démunis.

Ce dimanche 30 juin, nous avons l’obligation de préserver nos droits fondamentaux. Rien de moins que cela ! Nous sommes la garantie des droits de vivre pour les générations futures.
En installant la haine au pouvoir, nous nous condamnons à ne jamais en sortir.