Deuxième tour : le RN obtiendra t-il la majorité absolue ? fébrilité dans les états-major et chez les électeurs. Lecture.
   
 

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Le premier tour est sans appel et le chaos semble pointer son bout de nez mal lavé à l'horizon, majorité absolue du Rassemblement National ou pas.

Voyons ça, au fil des heures ou des jours.

 
     
 
 
A SUIVRE ICI.

• Du vendredi 5 juillet au dimanche 7 juillet : repos et vote.
Ça y est, tout a été dit mille fois, les différentes chaînes TV ont invité des tas "d'experts", ont fait tourner en boucle les mêmes suppositions, tenté de lire l'avenir en essayant de comprendre le passé.
Maintenant, nous allons voter.
En ce dimanche 7 juillet, une seule certitude, la participation a été très forte.
Nous nous retrouverons demain lundi pour les résultats définitifs et une analyse de la situation. Bonne fin de week-end à vous.

     
 
 
     

• Jeudi 4 juillet : le RN et le local, voyons voir.
Nous avons reçu les programmes et les bulletins de vote concernant les deux candidats restants sur notre circonscription. L'un des deux, François-Xavier Marques, candidat du Rassemblement National (sans sa photo) propose sur le plan local... RIEN.
Rien de rien. Tout est axé sur le national.

Bon.

- C'est qui, François-Xavier Marques,
c'est le gars à droite sur la photo ? -

     
 
 
     
• Mercredi 3 juillet : Sophie Mette, questionnements.
Cette députée macroniste pour laquelle de nombreux électeurs devront voter s'ils veulent faire obstacle au Rassemblement National ne suscite pas un réel enthousiasme à gauche, c'est peu de le dire.
Elle avait décidé de voter pour la réforme des retraites, ce que personne ne pourra oublier. Par contre, comme déjà précisé dans nos colonnes, elle s'est positionnée contre la LGV Bordeaux-Toulouse, ce qui n'est pas rien. Si l'on reste terre à terre et sachant que le RN est à fond pour cette même LGV, de nombreux électeurs de gauche devront y réfléchir, quitte à se pincer le nez avec une énorme pince à linge au moment du vote.
     
 
 
     
• Mardi 2 juillet, heil.
Ludivine Daoudi, candidate du Rassemblement National à Caen, ne l'est plus, et elle a été virée en catastrophe. En effet, une photo d'elle portant une casquette de nazi avec croix gammée risque de ne pas inspirer les nouveaux électeurs de ce parti. Tsss, chassez le naturel, il revient au galop.
     
 
 
     
• Lundi 1er juillet, remontada.
Les milieux financiers, bourse y comprise, respirent un peu et repartent à la hausse. Ils semblent penser que le RN n'obtiendra pas la majorité absolue. Il est vrai que les entreprises ont besoin des immigrés et l'obsession de l'extrême-droite sur ce sujet ne les arrange pas vraiment.
     
 
 
     

• Lundi 1er juillet, les désistements.
Les discussions vont bon train au sujet des désistements, car c'est bien là que tout se jouera. LFI retire tous ses candidats arrivés en troisième position pour éviter des triangulaires favorables au Rassemblement National. C'est parfois moins clair pour les macronistes, mais par contre très clair pour Bayrou, Philippe et compagnie, ce sera "ni, ni". Ce Bayrou montre son vrai visage de pleutre mou.
Cela dit, pour un électeur de gauche qui s'est battu contre la réforme des retraites, aller voter pour un macroniste, ça pique carrément.

• Dimanche 30 juin : qui c'est ?
Le candidat du Rassemblement National de notre neuvième circonscription est arrivé en tête. Il n'habite pas dans le coin, est inconnu au bataillon, ce qui est carrément probématique, quand même. Son visage est absent des affiches et des tracts au profit de ceux de Marine Le Pen et Jordan Bardella. L'inverse du choix fait par les candidats macronistes. Ils ont choisi leur binette et uniquement leur binette, surtout pas celle de Macron. Ça n'a rien changé...

     
 

“Les hommes d'Etat vivent au jour le jour, tous les événements les surprennent, et les problèmes qu'ils s'efforcent de résoudre sont ceux de la veille ou de l'avant-veille, qu'ils n'ont d'ailleurs pas encore compris.”

René Barjavel / Une rose au paradis

 
     

• Dimanche 30 juin : chauds les débats, merci, Macron.
Lors des résultats du premier tour des législatives, les débats en soirée sur les plateaux de télévision ont été vifs et pas toujours courtois. Avec ses errements et leurs conséquences, Macron a réussi à fatiguer et énerver tout le monde, voilà. Interrogé sur son choix de disssoudre l'Assemblée Nationale, il a déclaré ne rien regretter. On n'en attendait pas moins.

     
 
 
     

• Dimanche 30 juin : les résultats locaux et les voix "perdues".
Les résultats locaux ont donc éliminé la candidate du Nouveau Front Populaire, arrivée troisième à quelques voix près, derrière celle des Macronistes, Sophie Mette. Sachant que LO (Lutte Ouvrière) a fait 24 voix, certains électeurs de gauche pensent avec amertume que ces 24 voix, inutiles sur le fond, auraient bien servi la candidate éliminée. Même si ce raisonnement se tient parfaitement, les choses ne sont cependant peut-être pas aussi simple. Les petits partis ont aussi besoin d'exister, même dans des élections cruciales pour le pays, sinon il n'existerait pas vraiment de fonctionnement démocratique. Cornélien.

     
 
 
     

• Dimanche 30 juin : les résultats nationaux.
Les résultats sont ceux annoncés par les sondages, et cette précision est assez inquiétante, comme si les électeurs se pliaient aux estimations.
Personne n'est étonné. Sans doute que Macron l'est, puisqu'il vit dans un autre monde.

     
 
 
     
 

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A SUIVRE.
   
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