• Du 19 au 27 juillet, Macron à la télé, les J.O., etc.

L'Assemblée Nationale n'est pas acquise aux Macronistes, loin s'en faut, puisque la gauche s'est taillé la part du lion, malgré l'élection controversé de Yaël Braun-Pivet (les ministres avaient-ils le droit de voter, c'est la question et ça changerait tout ?). Macron, malgré la proposition d'un nom faite par le NFP pour être Premier Ministre continue à jouer au roi du monde. Les électeurs de gauche et du RN se sentant floués et méprisés, malgré des votes importants, ça nous promet du bon temps dans les années à venir.
Quant aux J.O., ils sont donc ouverts, la cérémonie fut pluvieuse et parfois un peu longuette, avec tout de même quelques belles choses. Par ailleurs, de très beaux messages humanistes ont été envoyés au monde entier et ça, ça a beaucoup de valeur. Mais... pourquoi ce n'était pas le roi que l'on voyait décapité ?
Enfin, immense respect à Céline Dion, elle a magnifiquement chanté.

• 18 juillet, on prend les mêmes et on recommence.

La macroniste Yaël Braun-Pivet a été réélue présidente de l’Assemblée nationale grâce à la droite. Laurent Wauquiez qui déclarait encore il y a quelques jours qu'il n'y aurait pas d'arrangement avec le parti présidentiel a vendu son âme en échange de quelques cacahuètes. Ces politiques sont risibles, lamentables et ils sentent le retournement de veste nauséabond. Comment s'étonner encore que les français soient dégoutés par la politique ?
Laurent Wauquiez et ses compagnons de droite devraient entonner en choeur "L'Opportuniste", un morceau de Jacques Dutronc qui, parlant de sa veste, chante :

"Je l'ai tellement retournée
Qu'elle craque de tous côtés
À la prochaine révolution
Je retourne mon pantalon"

• 16 juillet, la gauche tourne en rond.

Les partis composant le Nouveau Front Populaire n'arrivent pas à s'entendre pour choisir un premier ministrable qui conviendrait à tous. Ça tourne même au vinaigre. La question est : de toute façon, ont-ils vraiment intérêt à être aux commandes durant les deux années qui suivent ? C'est un peu d'ailleurs le même raisonnement de fond au Rassemblement National. Certains dirigeants doivent se dire qu'il vaudrait mieux arriver les fesses propres aux Présidentielles. Ont-ils vraiment tort ?

• Du 11 au 15 juillet, attente.

Depuis quelques jours, il ne se passe plus rien. Quels que soit les partis, on navigue de rumeurs en non-aboutissements, tout cela agrémenté de quelques phrases du Président déchu dont la loghorrée et la suffisance n'agacent même plus.

• Lundi 8 juillet, Marine Le Pen.

Selon de nombreux journaux étrangers, Marine Le Pen peut pousser un grand "ouf" de soulagement. Elle n'aura pas à gouverner pendant deux ans, donc elle ne s'usera pas. Un boulevard lui est grand ouvert pour les Présidentielles si elle sait se montrer réservée et laisser s'écharper les autres partis. Si les choses étaient aussi simples...

• Lundi 8 juillet, Macron, toujours.

Macron, toujours lui, semble penser qu'il a sauvé les meubles et qu'il pourrait tirer son épingle du jeu en s'alliant avec les Républicains. La nomination d'un Premier Ministre issu du Nouveau Front Populaire se fera sans doute dans la douleur ou ne se fera pas. Quoiqu'il en soit, ce gars-là a laissé sa dignité à la maison.

• Dimanche 7 juillet : Bayrou en roue libre.

Lors des résultats du second tour des législatives, Bayrou n'arrivait pas à accepter la victoire du Nouveau Front Populaire et ne pouvait cacher sa déception, voire sa bile (oui, la hargne, ça se voit quand il y a de la salive au bord des lèvres ). Si certains sont de vrais centristes, leur plus illustre représentant n'en est pas un, apparemment. Il est vrai qu'il était resté très trouble en ce qui concerne le mur républicain.
A quoi marche t-il et pour qui ?

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