• Les BONS parents.

Ils suivent la scolarité de leur gosse, s'intéressent à ce qui se passe dans l'école et n'hésitent pas à aider et à participer. Même et surtout pour le bien des autres enfants de l'école que le leur.
Ils essaient de faire raconter à leur enfant son quotidien pour ne rien laisser passer de grave.

Dans le cas où quelque chose cloche, ils vont s'arranger pour vérifier ce qu'il en est réellement, sans rien laisser passer, en essayant de toujours prendre du recul. Mais ils auront le courage de se battre impartialement pour que ça aille mieux.
Si tout va bien en général, ils feront tout pour que ça continue, tout simplement.

En général, ils sont assez discrets.
Il y en a plein, de ces parents-là, mais pas assez.

• Les BONS enseignants.

Ils respectent les élèves et les parents. Ils respectent les parents, non pas parce qu'ils en ont peur, mais parce qu'ils les respectent vraiment, quels que soit leurs choix politiques, leur couleur de peau, etc., voilà tout.
Ils s'occupent de leurs élèves, de TOUS leurs élèves, en sachant qu'ils sont tous différents et qu'ils ont besoin d'être constamment encouragés, rassurés et protégés. Prenant le temps avec certains, sans oublier de stimuler ceux qui le demandent.
Ils ne font pas faire aux parents ce qu'ils devraient faire eux-mêmes (on a vu des devoirs à faire le soir sans que la leçon n'ai été faite...).
Ils se remettent constamment en question, prenant les remarques comme un moyen de progresser.

Les MAUVAIS enseignants.

Ils ne respectent ni les élèves, ni les parents. Dans la classe, ils ont souvent leurs préféré(e)s et l'affichent.
En général, le boulot est mal fait, à base n'innombrables photocopies pompées à la va-vite sur des manuels scolaires ou sur Internet.
Ils peuvent avoir la main leste et la méchanceté facile, devant toute la classe, c'est mieux.
Il y a du harcèlement dans la cour de récréation ? Ils disent que ce n'est pas vrai, ou exagéré, ou répondent : "pas grave, c'est la vie". Que peuvent-ils dire d'autre, vu qu'ils ne surveillent rien.
Ils appliquent à tous les élèves le même rythme scolaire et tant pis si ça suit pas. Ils foutent donc en l'air des vies d'enfants, et du coup un peu (ou beaucoup) la vie future d'adulte ce ces élèves.
Ils ne se remettent jamais en question.
Des boulets.

• La BONNE municipalité.

Madame ou Monsieur Le maire, représentant ses élu(e)s, fait tout pour que l'école du village ou le regroupement scolaire réussisse.
A l'écoute des demandes des enseignants et des parents, son but est souvent la survie du village, ou dans le meilleur des cas, sa croissance. La Municipalité donnera donc beaucoup pour que son école puisse profiter au mieux aux enfants.

Par ailleurs, elle sait rester neutre et donc sait aussi vérifier sérieusement la véracité des rumeurs qui courent dans le village, car l'école étant au centre de bien des choses, tout peut déraper très vite.
Même si les parents d'élèves ou les enseignants sont des électeurs, l'élu responsable ne se laisse pas entrainer par tel ou tel courant de parents présent dans le village. Il s'en tient à des faits, uniquement à des faits.

• La MAUVAISE municipalité.

Elle se laisse tout le temps entrainer par ses électeurs, ceux qui l'ont mise au pouvoir.
Ou bien, si ce n'est pas par ses électeurs, elle se laisse mener par celles et ceux qui semblent avoir l'écoute à un moment donnée de la population, on ne sait jamais. Veulerie et lâcheté sont donc au programme.
Dans certains cas, la mauvaise municipalité se fiche de son école et ne lui donne pas réellement les moyens d'exister. Elle expliquera que c'est inéluctable et que c'est bien trop de soucis.

Parfois, elle connait mieux le métier d'enseignant que les enseignants, et sait bien mieux que les parents comment il faut élever les enfants. Trop forts.
De toute façon, ce sont... des boulets, vous l'aviez compris