• Corée, me voilà !

A Séoul, en Corée du Sud, le judo féminin fait son entrée aux Jeux Olympiques. Par la petite porte, puisque cette discipline fait alors partie uniquement des sports de démonstration. Du beurre, quoi, ça ne compte pas encore de façon officielle. Pas de femmes avant 1988, mais pourtant, 1988, ce n'est pas si loin (n'oublions pas que Pierre de Coubertin, celui qui a relancé les Jeux Olympiques en 1894 était misogyne, raciste et colonialiste. Et il avait une très grosse moustache).

En 1988, donc, les résultats ne comptent pas dans le classement officiel.
Cathy Arnaud, (catégorie poids légers, moins de 56 kg), médaille de bronze au final, passera au-dessus de ces mesquineries sexistes de bas niveau.
et ouvrira la route à toutes celles qui vont suivre.

• Les Jeux Olympiques et les Championnats du monde.

Cathy Arnaud a travaillé très, très dur pour arriver à son niveau, mentalement et physiquement. Mais pour elle, le chemin était tracé, être sur les tatamis était une évidence.
Suivre un régime pour ne pas dépasser les 56 kg, s'entrainer encore et encore, ne rien lâcher faisait partie de son quotidien.

Son village, Hostens, a été très fier, de sa réussite, énormément fier. Comment ne l'aurait-il pas été ? Une enfant du pays qui va chercher une médaille à 10.000 kms de là, ce n'est pas rien. La salle des fêtes du village s'en souvient encore.

Car, en plus, l'histoire ne s'arrête pas aux Jeux Olympiques. Déjà Championne du Monde en 1987 à Essen (Allemagne), elle deviendra une fois de plus Championne du Monde en 1989 à Belgrade, en Yougoslavie. Quand même, excusez du peu.

Vous voulez en savoir plus ? Alors sachez que pour mieux connaître son parcours et mieux la connaître à elle, vous trouverez sans difficultés sur Internet de nombreux articles très bien écrits qui racontent son épopée et qui vous en apprendront beaucoup sur son parcours.

Nous sommes en 2024.
Bravo à elle.