Noms des villages du coin :
mais ça vient d'où ?
   
 
 

Les hivers et les étés ont déroulé sans se fatiguer leurs jours et leurs nuits. Beaucoup d'étés et beaucoup d'hivers, et on ne vous parle même pas des printemps et des automnes.
Des dizaines, des centaines, des milliers de saisons naissaient et mourraient tout comme les innombrables générations qui se remplaçaient sans cesse.

Ces humains d'il y a longtemps habitaient tous dans un village, ou dans des hameaux et des airials.
Ces lieux, le Congrès d'Archéologie tenu à Dax en 1926, les évoquait la lande en ces termes : "une Sologne stérile, un marais immense et comme maudit". Pourtant, le nom de tous ces endroits était un repère rassurant pour tous ceux qui y vivaient en des temps... très difficiles.

 
Mais d'où viennent ces noms de villages ?
Comment se sont-ils transformés au fil des siècles ?
Grâce à Internet et les sites des communes, grâce à des recherches dans des archives, en interrogeant de-ci, de-là, nous avons pu en apprendre un peu plus. Mais souvent le flou demeure et c'est très bien ainsi.

- Image NON générée par une I.A. -

 

Cet article est "à épisodes".
Nous présenterons les villages les uns après les autres au fil des jours.

Une seule règle : quand on se lance dans l'étude des noms de lieux, rien n'est jamais vraiment sûr, et les querelles entre les passionnés est monnaie courante. Oui, c'est vrai, c'est quand même embêtant de ne pas pouvoir remonter dans le passé pour vérifier tout ça.

Pour le reste, on retrouvera souvent ces deux mots :
la topologie, c'est l'étude des lieux.
l'étymologie, c'est la science de l'origine des mots.
On peut aussi citer l'océanologie, mais franchement, on n'en a rien à faire ici :)

Le classement est fait par ordre alphabétique.
Bonne lecture et n'hésitez pas à venir faire un petit tour sur cette page de temps en temps.

 
   
Cliquez ci-dessous pour choisir le village :
Gironde, en rouge      
Landes, en bleu    

    

       
 
Belhade
 
Luxey
 
Moustey
 
       
 
Sore
Autres
villages
(à venir)
Autres
villages
(à venir)
 
       
       
 
Bazas
 
Bourideys
 
Cazalis
 
       
 
Hostens
Landiras
Louchats
 
       
 
Lucmau
Origne
Saint-
Symphorien
 
       
 
Uzeste
 
Villandraut
 
Autres
villages
(à venir)
 
       
 

 • Bazas.

Wikipédia nous apprend que le nom de Bazas (en gascon, "Vasats" ou "Bazats") viendrait de "civitas basatica" en romain, ("cité des Vasates").
A l'époque romaine Bazas se nommait Cossium, une latinisation de l'aquitanique "koiz". L'aquitanique était une langue ancienne aquitaine qui, semble-t-il, ressemblait à la langue basque.

En gascon, "Cossium" est devenu "Coç", qui veut dire "tertre".
Etant donné que le point le plus élevé de Gironde se trouve à Samazeuilh, à 167 mètres, et que Bazas s'élève à son point le plus haut à 123 mètres, on peut comprendre l'emploi du mot "tertre". Pour info, Villandraut s'élève à 54 mètres et Landiras à 41 mètres. Et quand on trempe ses pieds dans l'océan, on se trouve à 0 mètre, plus ou moins.

Bien, tout ça dit, qui étaient ces Vasates ? Il s'agissait sans doute, d'après Jules César, des Vocates, un peuple assez important qui cabanait dans le Sud-Gironde.

Pour clore cette recherche, sachez enfin que l'Anonyme de Bordeaux, un pèlerin du 4ème siècle (anonyme, donc), qui est allé de Bordeaux à Jérusalem, puis en est revenu, a mentionné dans un manuscrit être passé à Bazas. Chaque fois que vous irez à Bazas, pensez donc à l'écrire sur un post-it, ça servira aux générations futures.

 

- L'une des pages du manuscrit de Bordeaux et la Cathédrale de Bazas
(mais non, elle n'est pas bleue en vrai !)
- Image non générée par une I.A.-

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 • Belhade.

Première version : d'après Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, des pointures dans le domaine, l'étymologie de Belhade viendrait du gascon "vath lada" (vallée large). Cette vallée serait celle dominée par le château de Rochefort-Lavie, à Belhade donc, édifié au 13ème siècle. Le château existe toujours, mais il a été reconstruit sur l'ancien.

Deuxième version : cette autre version, sortie d'on ne sait où et reprise par l'Abbé Raphaël Lamaignère, un curé érudit habitant en Chalosse, évoque plutôt la présence d'une belle fée (en gascon : "bel hade", la belle fée) qui habitait les lieux.
Autant vous dire que l'on préfère très nettement cette version, ça a quand même une autre gueule, sans bien sûr vouloir vexer Bénédicte et Jean-Jacques.

- Le Chateau de Belhade actuel et la fée actuelle -
(Image non générée par une I.A.)

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 • Bourideys.

D'après le site IntraMuros, le nom de Bourideys viendrait de "borde ou bourde , bourdil qui signifie métairie, grange, ou remise". En gascon, le nom de la commune se dit "Boridèirs". Nous avons trouvé aussi une autre signification languedocienne faisant état de "petit trou" ou "fossé".

Ce village existerait depuis l'époque médiévale, en tant que paroisse de Saint-Michel de Bourideys.
D'après Wikipédia, ce sera à la Révolution que cette paroisse (annexe de la paroisse Notre-Dame de Cazalis), deviendra une commune nommée Bourideys.
Aux alentours de 1850, le village se constituera définitivement avec église, maisons, école, etc, et remplacera l'ancien village construit plus loin, en bordure du ruisseau le Ballion.

Mais tout ça ne nous dit pas pourquoi le nom du village ferait référence à une métairie ou à une grange, ou bien encore à un fossé.
Très franchement, nous avons beaucoup cherché et nous n'avons pas trouvé. Honte.


(Image non générée par une I.A.)

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 • Cazalis.

Le nom de ce petit village girondin situé à la frontière des Landes viendrait des expressions latines et romanes "Casalicis" et "Casalis", d'après des registres ecclésiastiques du 14ème siècle, juste un peu avant que vous naissiez.
"Casalis" indique les limites de la propriété, d'un domaine (Dictionnaire Gaffiot).

D'ailleurs, en gascon, "casau" désigne les terres dépendant de la maison. Il semblerait que ça s'appliquait ici à une propriété des Templiers. Nous n'avons pas trouvé de documents confirmant cette hypothèse.
Quoi qu'il en soit, au Moyen-Âge, Cazalis faisait partie de Préchac et n'est devenue une commune indépendante qu'en 1857, date charnière dans l'histoire locale avec l'application de la loi pénible "relative à l'assainissement et à la mise en culture des Landes de Gascogne", qui a complètement remodelé par la force toute une région.
Et là, ce n'est pas si vieux que ça.

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 • Hostens.

Essayer de retrouver l'origine du nom "Hostens" ne sera pas facile au vu du nombre de solutions proposées. Dans certains villages, il n'y a rien, aucune piste, mais pour Hostens, ce serait presque trop, sans avoir d'ailleurs l'assurance que ce soit la bonne explication d'ailleurs.

Commençons en disant que l'on retrouve bien dans le passé le nom du village sous différentes formes qui ont évolué : "Austen" en 1228, "Austens" en 1273, "Osten" en 1289, "Austens" en 1333, et enfin "Osten" ou "Austen" au 14ème siècle. (Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35000 noms de lieux, volume 2).

Oui, c'était une époque assez sombre. On appelait ça le Bas Moyen-âge (ou Moyen-âge tardif) et les famines et la peste se promenaient tranquilles parmi la population, ah, c'était le bon temps.

Parmi les explications envisagées, Hostens pourrait provenir du nom de femme "Osta".
Le nom germanique "d'Austindus" a été aussi envisagé.
On trouve encore une référence à "Austinde d'Auch", archevêque d'Auch au milieu du 9ème siècle et également appelé "saint Ostent" ("Austindus" en latin).
Enfin, un nom de domaine, "Augustus", basé sur le latin, pourrait expliquer l'origine du nom du village.

A noter que le nom "Hosten" a pullulé en aquitaine, ce mot gascon signifiant "ennemi" ("hostis" en latin). Donc, prudence si vous rencontrez un quidam portant plus ou moins ce nom.

Concluons en disant qu'il doit encore probablement exister d'autres explications possibles mais, voyez-vous, nous en resterons là aujourd'hui, car il nous faut aller visiter le passé d'autres villages.



- Nous reconnaissons notre échec, car nous n'avons pas pu retrouver de photos
prises au Moyen-âge. Nous avons donc fait de notre mieux -

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  • Landiras.

Ce village de 2200 habitants a perdu toute trace de son passé avant le 11ème siècle, d'après le site de la Mairie, ce qui, en fait, est assez courant pour nombre de communes rurales.
Ce même site propose trois versions en ce qui concerne l'origine du nom "Landiras", mais elles semblent être toutes fausses d'après le site gasconha.com.

     
 
A découvrir, l'excellent site :
GASCONHA.COM
     


Il y est proposé plutôt cette explication :
« La graphie "Landirans", trouvée dans des textes du Moyen âge, et qui, dans la prononciation gasconne, est proche de "Landiras", suggère le rapprochement avec les lieux "Landiran", voire "Andiran". »

Une mise à jour de 2018 aide le site à confirmer cette solution :
«Compte tenu des grans de sau* reçus, et de l’attestation Landiran dans un texte ancien comme celui-ci :

- Cliquez sur le texte -

... ("la seigneurie d’Ilas, qui estoit des dependances de la terre de Landiran"), c’est Landiran(s) qui serait le nom d’origine, la terminaison as étant peut-être venu tardivement par analogie avec des noms de localités voisines.»
- grans de sau* : grains de sel -

... avec toutefois un léger doute :
«Le "ans" final qu’on trouve dans certaines attestations anciennes pose quand même question.»

On ne fera pas mieux.

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  • Louchats.

La commune de Louchats ("Loishats" en gascon) était en fait un hameau d'Hostens qui est devenu autonome en 1863.

- C'était en 1842. Donc, voyons, c'était il y a... 182 ans.
Ah oui, quand même :) -

A l'inverse de ce que l'on pense généralement, la Grande Lande a été souvent peuplée plus tôt qu'on ne l'avait estimé dans un premier temps et des zones habitées, même faiblement, ont existé dès la création de l'Empire Romain. On a en effet pu trouver dans nos recherches sur Internet quelques renseignements qui laissent supposer que Louchats serait un dérivé du nom latin "Lucius", personnage qui aurait forcément joué un rôle dans l'établissement d'un habitat dans ce lieu. Qui était ce Lucius s'il a jamais existé ? On ne le saura sans doute jamais.

Tout ça au conditionnel force 1000 !

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  • Lucmau.

On peut séparer le nom de ce petit village girondin (situé à la frontière lui aussi des Landes, pas loin de Cazalis) en deux termes : "Luc" et "Mau", en gascon. On peut l'interpréter par "mauvaise forêt".
"Luc" vient du mot latin qui signifie "forêt", et non pas "lieu", comme on pourrait le penser.
Il faudrait ensuite se demander ensuite pourquoi on a qualifié cet endroit ainsi : forêts, lagunes et marais avec risques d'attraper des fièvres mortelles ?
Croyances religieuses avec apparition du Diable en personne ? Si vous savez, on est preneurs.
Quoi qu'il en soit, iIl semblerait que ce lieu en tant que de zone d'habitation date au moins du 11ème ou 12ème siècle.


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Cela dit, quand on traverse Lucmau, on n'y voit rien de "mau", c'est pimpant, fleuri et les hameaux sont très agréables. Voilà.

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  • Luxey.


Comme pour Lucmau (voir au-dessus), on retrouve dans Luxey le fameux "Luc" (le bois, la forêt).

Il suffit de se pencher sur le passé et d'ajouter un "S" après le "C" pour que ça sonne "X". Pas plus dur que ça. Pourquoi le passé et pourquoi s'autoriser à ajouter une lettre "C" ?
Parce qu'elle était présente autrefois.
En effet, figurez-vous qu'il existait dès 1274 une paroisse de "Lucser, parrochia de Lucser".

D'ailleurs, même sans ça, on trouve aussi un peu plus tard, en 1289, un "Luxeir, diocesus Vasatensis", ce qui indique que Luxey dépendait de l'Echevéché de Bazas, et le "X" était déjà... présent.

La terminaison administrative "ey" fut certainement rajouté ensuite pour franciser "Lucser" ou "Lucsèir",
On peut aussi penser que l'origine du nom de Luxey venait de "luc seguèir", le bois envahi par les ronces.

Nous pouvons donc en déduire qu'une partie de votre jardin risque de s'appeler très rapidement Luxey, si vous êtes très fainéant(e) et si vous ne vous décidez pas à vous attaquer à ces fichues ronces qui le grignotent peu à peu. Cela dit, réflexion faite, ces ronces donnent souvent de belles mûres bien goûteuses !

Dernière chose, Luxey se prononce "Luxeille", pas "Luxé". Histoire de ne pas trop passer pour un gros lourd de touriste.

Luxey autrefois. Ben oui, une forêt de ronces.
Vous avez lu au-dessus, ou quoi ? :)

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  • Origne.

En ce qui concerne cette commune, nous n'avons trouvé que des renseignements peu sûrs, parcellaires et sans cohérence. Donc, nous sommes preneurs de toute information concernant l'origine du nom de ce village. Vous pourrez lire comme nous sur Internet qu'à la Révolution, la paroisse Saint-Jean d'Origne (en référence probablement à son église romane, l'église Saint-Jean-Baptiste d'Origne) a changé de nom et est devenue la commune d'Origne ("Aurinha", en gascon). On suppose par ailleurs que le nom Origne renvoie à un certain Aurinius, un romain propriétaire d'un domaine.
C'est tout ce que nous avons trouvé, à savoir pas grand-chose.


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  • Moustey.

Moustey (Mostèirs Viganon, en occitan) doit peut-être son nom à l'ancien mot français "moustier", qui en latin populaire signifie "monasterium".
Vous savez peut-être que ce village a la particularité de posséder deux églises construites l'une à côté de l'autre. Etrange et rare.
On a supposé qu'il s'agissait pour l'une d'une église paroissiale (l'église du village, quoi) et pour l'autre d'une chapelle monastique, construite bien plus tard.
Cette seconde chapelle, l'église Notre-Dame, aurait donc été peut-être celle d'un monastère intégrant une léproserie ou un hôpital pour les pèlerins qui marchaient vers Saint-Jacques de Compostelle (on insiste : "peut-être"...).
D'où le nom de "moustier", puis Moustey.

Soit. Mais où est passé le monastère, dans ce cas-là ?
La réponse se trouve sans doute sur le cadastre napoléonien montrant que l'église était entourée de bâtiments encore visibles. L'ancien prieuré ?
De plus, sur ce même espace, une maison voisine aujourd'hui disparue se nommait l'Houspitaou. Ce monastère-hôpital fut démoli en 1872.
Sachez que pour vous être agréables, nous faisons des recherches pour retrouver l'ancien Abbé responsable de ce monastère qui, s'il n'est pas encore à la retraite, saura nous en dire plus.



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  • Saint-Symphorien.

Tant qu'à faire, pour nommer cette bourgade, les gens d'autrefois auraient pu choisir un autre nom de saint, plus facile à prononcer sans risquer d'envoyer des restes de spaghetti sauce bolognaise du repas de midi se scotcher sur les lunettes de vos interlocuteurs.

Bon, cela dit, cette commune a apparemment toujours porté le nom de Saint-Symphorien, sauf sous la convention en 1793 où elle prend brièvement le nom de "Lahure", du nom du ruisseau la traversant (La Hure).
En gascon, elle fut appelée "Saint-Souffrian", et même parfois "Saint-Surian".

Techniquement, on aurait dû appeler les habitants de cette commune des "Saint-Symphorinois" et des "Saint-Symphorinoises", ou des "Saint-Symphorienois", voire des "Saint-Séfrianais" (forme gasconne), mais on ne vous raconte même pas la difficulté qu'il y aurait eu à amener ces mots dans la conversation courante.
Du coup, la commune s'est approprié le terme de "Paroupian" ("paroissien", en occitan) et le tour était joué. Cependant, nous n'avons pas pu trouver avec certitude la date de cette simplification.
A noter que nombre de communes portent le nom de "Saint-Symphorien", avec parfois un mot ou deux en plus. Et vous savez quoi ? "Saint-Symphorien", dans les Deux-Sèvres, par exemple ? Eh bien, les habitants de ce grand village sont appelés les "Symphoriennais" et les "Symphoriennaises".
Le gars qui a trouvé "Paroupian" a eu du nez.

 



Nous avons fait au plus rapide en téléchargeant la photo de ce panneau sur Internet,
mais ce n'est pas celui du Saint-Symphorien girondin.
D'où l'intérêt d'avoir plusieurs communes qui portent le même nom. :)

...Remarquez, pour être tout à fait honnête, il faut bien reconnaître que si les anciens avaient choisi le nom "Sainte-Vulfétrude" pour le village, c'était pire (si, si ça existe, elle vivait vers 660).

Saint-Symphorien, ce n'est pas si mal après tout.

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  • Sore.

Même si le site de la Commune landaise de Sore ("Sòre", en occitan) propose un texte intéressant sur l'histoire du village, rien n'est précisé concernant l'origine du nom. Wikipédia ne fait d'ailleurs pas mieux.
Dans un premier temps, nous avons noté cette proposition faite en 1942 par l'Abbé Raphaël Lamaignère, un curé officiant en Chalosse :
D'après lui, "Sore" viendrait de "soros", mot de grec ancien ("sôrós") que l'on peut traduire par : tas, amas, monceau. Une ville assise sur une série de mamelons.


A noter que cet abbé ne précisant pas de quelle langue provenant "soros", il nous a fallu, en tant qu'incultes assermentés, un petit-long moment pour réaliser que c'était du grec ancien.
Nous supposons donc, en ce qui concerne les tas, amas, mamelons et autres monceaux qu'il faisait peut-être allusion à l'ancienne motte castrale romaine (la butte des "Casteras") présente à côté de la maison de retraite.

Une autre version explique le nom de Sore par les sa similitude avec les mots gascons "Serra" ou "Sora" ("Sierra" en espagnol), qui désignerait une succession de hauteurs. Ce qui ne contredit pas la première proposition, bien au contraire.

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 • Uzeste.

Selon Wikipédia, qui s'est lui-même inspiré de la Communauté de communes du canton de Villandraut, « l'origine étymologique du nom de la commune serait, selon la tradition, celui d'Uzès, dans le Gard, ville de provenance de la famille de Got, celle du pape Clément V, Uzeste signifiant alors "petit Uzès" et, selon d'autres sources, un mot gaulois signifiant "élève" ».
Il est aussi précisé qu'en gascon, le nom de la commune se dit "Usèste".
Bon, soit. On peut même ajouter que deux communes portent le nom d'Izeste dans le Béarn et au Pays Basque et qu'il y aurait du grain à moudre pour approfondir les similitudes de ces toponymes (noms de lieux).

Résumons : le Pape Clément V (oui, le fameux pape, marionnette de Philippe le Bel, massacreur de Templiers), venant d'Uzès dans le Gard, aurait donné le nom d'Uzeste au village.
A noter quand même que le coin était déjà apparemment connu à l’époque romaine.



Clement V, un pape sur lequel le côté obscur
de la force a pris le dessus.

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 • Villandraut.

Pour expliquer l'origine du nom de Villandraut, vous avez deux solutions. Vous prenez celle qui vous convient le mieux, personne d'il y a un paquet de siècles ne vous contredira.

Première version : aux alentours de 1200, vivait un nobliau espagnol, appelé Don Alonzo Lopez et propriétaire du domaine de Villandrando. Le plus jeune de ses fils, accompagnant la future reine de France Blanche de Castille vers Paris, passa par chez nous et trouva probablement le coin agréable. Il acheta du coup une seigneurie près de Bazas à laquelle il donna son nom, Villandrado, qui devint plus tard, Villandraut.

Seconde version : Léo Drouyn, archéologue du 19ème siècle pensait plutôt que l'endroit aurait appartenu à une famille noble de Bordeaux, les Androns. Cette "ville d'Androns" se serait donc appelé dans un premier temps "Villandrandus" (la ville d'Andron, donc) ou bien encore "Vignandrondon" (la vigne d'Andron). Léo, es-tu bien sûr de toi ? Vraiment, vraiment ? Bon, d'accord.



Au château de Villandraut, un peu de home staging
fera l'affaire, et hop, à vendre.

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