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• La phrase du bistrot.  |
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"Ça ne peut plus durer, quoi...".
Nous sommes dans un bistrot de la Haute-Lande et le plus ou moins cinquantenaire qui vient de lâcher cette phrase regarde son verre d'un air morose. L'un de ses copains lui demande nonchalamment qu'est-ce qui ne peut plus durer. Le premier répond, dans un murmure : "Tout, quoi. Ce gouvernement, les guerres. J'y comprends plus rien... Ça ne va pas... On ne sait plus ce qui est vrai, pas vrai...".
Bon, ces quelques mots disent l'essentiel.
Donc, on ne fait pas de commentaires. |
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• La POSTE et le tact.  |
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Ça se passe dans un bureau de La Poste de la Haute-Lande que nous ne nommerons pas ici, pour ne gêner personne. Devant l'un des participants à PinsPon, un gars d'une soixantaine d'année vient demander à ce que l'on fasse un virement vers une concession automobile car il vient d'acheter une voiture. La préposée (remplaçante, apparemment) lui indique alors que La Poste fait aussi des assurances pour les véhicules. le gars lui répond très gentiment qu'une assurance, il en a une, la même depuis 40 ans et et qu'il en est satisfait.
Aussi sec, la préposée lui fait alors remarquer très sérieusement que ce n'est vraiment pas un problème et "qu'en fin de vie, on peut très bien changer d'avis". 
Bon, faudrait savoir, soit la retraite, c'est à 64 ans et donc, il reste encore du temps pour en profiter, comme le prétend l'Etat, ou bien alors, à cet âge-là, c'est la fin de vie.
Ça dépend du vent, en fait, c'est ça ? |
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• Oh, c'est pas joli, ça ! |
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Lors de son audition devant la commission d'enquête de l'Assemblée Nationale concernant le scandale de Bétharram, Bayrou a fait très fort concernant une témoin-clé de l'affaire : "Je dis, j'affirme que cette dame, elle a affabulé devant la commission. Je pense que cette dame a reconstitué, fallacieusement et sous serment. Et c'est d'elle que vous faites la lanceuse d'alerte[...] Je constate que vous n'avez pas fait d'enquête sur la suite de sa carrière, alors qu'elle dit qu'elle a eu beaucoup d'ennuis et qu'elle a été, par la médecine scolaire, réputée dérangée. Elle le dit devant vous. Donc, cette dame-là, en témoignant sous serment, elle n'a pas dit quelque chose de possible."
Waow. Soit le témoin est une affabulatrice et il faut des preuves de la non-recevabilité de son témoignage, soit les affirmations de Bayrou sont immondes et peuvent être classés parmi les pires outils utilisés par les pires dictateurs dans le monde, autrefois et maintenant. |
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• Comment dire sans tout dire ? C'est de l'art, sachez-le. |
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La LGV Bordeaux-Toulouse avance désormais à pas de géant, géant dont les bottes vont bien tout écrabouiller sur le tracé et même un peu plus.
Le Préfet de la Gironde ayant déclaré dans le Sud-Ouest du 18 avril que "...la LGV sera elle-même un train du quotidien : Poitiers, Angoulême, Bordeaux, Mont-de-Marsan, Agen, seront reliées", tout va donc pour le mieux.
Oui, mais.
Entre ces villes, il n'y aura pas de train du quotidien pour les communes traversées. Enfin, si, mais il ne s'arrêtera pas.
Comme quoi, une phrase peut être vraie et cacher le vilain caca du chat.
Il fallait le dire. |
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• "... la brutalité de la trahison de la parole donnée... et écrite ?" |
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Bayrou le tricheur-menteur a donc fermé la porte récemment à une modification de l'âge de départ à la retraite avant 64 ans, malgré un "marché" de dupes passé avec le Parti Socialiste. C'est vrai que leurs sympathisants se sont fait empapaouter sévèrement. Nous en sommes presque désolés pour ces personnes et leur naïvité semble presque touchante, d'autant plus que certains lecteurs de PinsPon que nous apprécions beaucoup ont gobé les promesses faites.
Complètement sonné, Boris Vallaud, le landais chef des députés socialistes a déclaré : "À la brutalité sociale de la réforme, la brutalité démocratique de son adoption, François Bayrou compte-t-il ajouter la brutalité de la trahison de la parole donnée... et écrite ?".
Pourquoi, ami simplet, tu en doutais ?  |
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• "Il ne faut pas..." |
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Voilà, on a un nouveau chef de guerre en la personne de notre tellement bien-aimé Président de la République que tout le monde admire soudainement.
Mais... il est gonflé à l'hélium, pression maximum, ce gars-là. Il y en a, ils n'ont vraiment pas honte.
Pourquoi ?
En juin 2022, quelques mois après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, Macron avait eu cette phrase qui donne envie de vomir : "Il ne faut pas humilier la Russie". 
Dès février 2022, les Ukrainiens étaient bombardés, torturés, massacrés, envahis. Des enfants mourraient ou étaient enlevés, des femmes par milliers étaient violées, mais "il ne fallait pas humilier la Russie".
Ce gars-là est trop fort quand il s'agit de se refaire la cerise.
Trop fort.  |
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• "Pas vu venir..." |
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"Il y aura un virus qu'on n'a pas vu venir".
En 2018, Edouard Philippe avait eu cette petite phrase bien prémonitoire, mais il ne se doutait pas que parmi les virus très toxiques, un en particulier allait survenir en 2025, après avoir déjà fait parler de lui en 2016. Pas besoin de microscope pour bien distinguer sa casquette rouge, ses cheveux blond-carotte et le moisi dans sa tête sortant des oreilles et de la bouche. Pourtant, un mois après son apparition, ce virus est en train de toucher tout le monde et les dégâts sont considérables.
A quand, donc, un vaccin réellement efficace ? |
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• Où tu as mal ?
Ah oui, quand même. |
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"J'ai mal à.., etc".
"J'ai mal à ma République", "J'ai mal à ma France", "J'ai mal à ceci et celà"...
Cette sorte de phrase (un très vieux classique parmi les très classiques), c'est pompeux, grandiloquent et idiot. De plus, quand on fait dans le trémolo, c'est en général qu'on n'a pas envie d'aborder vraiment le sujet en cours, des fois que ça gênerait aux entournures. Si vous cherchez un peu, vous trouverez d'ailleurs souvent sans peine ces "J'ai-mal-à-ma-France" ou approchant, sur plusieurs décennies, voire plusieurs siècles.
Mais faisons élue locale : il y a quelques mois, c'est Geneviève Darrieussecq, députée du Nord des Landes qui nous avait joué son numéro de personne digne et outragée en se drapant dans son "J'ai mal à notre République", sur le réseau social X. De quoi parlait-on ce jour-là à l'Assemblée ? De la Palestine et des confrontations sur ce sujet qui se sont produites à l'Assemblée Nationale. Plusieurs mois après, on voit où on en est. Un massacre suivi d'un vol de territoire à venir.
Les Palestiniens, eux, ont plus mal que cette élue, surtout que certains n'auront plus jamais mal.

De toute façon, ce genre d'élue, avec un égo gros comme un porte-avion, considère que tout ce qui n'est pas de son camp est détestable. C'est trop beau, cette tolérance. |
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• "Quoi ? A contre-quoi ?" |
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"C'est à contre-cœur que je ne voterai pas la motion de censure".
Boris vallaud, mérite le titre de champion du monde des clowns lamentables. Député de la 3ème circonscription des Landes et Président des socialistes à l'Assemblée Nationale, il a fait cette déclaration pour expliquer les pas de danse un peu faux-jeton de nombreux socialistes (pas tous) qui ne voteront pas en ce mois de février la motion de censure envers le budget du gouvernement Bayrou.
Après avoir poussé des petits cris effarouchés en affirmant qu'ils n'acceptaient pas les termes de "submersion migratoire" employés par François Bayrou, ces socialistes, en s'alliant à un gouvernement illégitime, sont au top du top question hyocrisie et mange-gamelle.
Pour ne pas avoir trop honte, le député Vallaud a d'ailleurs déclaré que c'était un "un choix douloureux". "Nous avions une seule préoccupation l'intérêt du pays et la défense des Françaises et des Français qui n'ont que leur force de travail pour vivre". Bien sûr. A part que l'intérêt des français va être énormément mis à mal avec ce budget régressif et que ce sont une fois de plus les mêmes qui seront frappés de plein fouet.
Mais certains socialistes pensent avant tout à leur carrière, malheureusement...
Car, n'est-ce pas, au bout du compte, si c'est à contre-cœur que Ballaud ne vote pas la censure, pourquoi le faire ???

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1 réaction concernant l'article.


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"Bonjour, je ne suis pas d'accord avec votre point de vue. Il ne faut pas laisser l'extrême-droite profiter du désordre actuel. Une motion de censure de plus va créer le chaos et les socialistes ont raison d'esayer de trouver des compromis. Sinon, ça n'avancera jamais et on ne sait pas comment ça va finir. Cordialement.
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• "Faut-il..... ?" |
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"Intempéries : faut-il arrêter de construire sur les zones inondables ?"
FranceInfo fait très fort avec ce titre, euh... étrange, qui dans un premier temps prête à sourire. La classe à Dallas !
D'ailleurs dans un second temps, quand on lit l'article, on continue à se poser des questions. Il y est dit que plus de 17 millions d'habitants vivent dans des habitations qui risquent d'être inondées. Donc, d'après l'article, autant s'adapter et pourquoi pas, désormais construire sur les zones inondables des maisons et des appartements adaptés aux inondations.
Mouais...Ils vont être contents les promoteurs. Le grand n'importe quoi va pouvoir commencer. Instinctivement, on a envie de répondre à la question par un OUI franc et massif, quand même : oui, il vaut mieux arrêter de construire dans des zones inondables.
On peut d'ailleurs inventer des tas de questions dans ce style :
"Faut-il arrêter d'éteindre les incendies ?" ou bien "Faut-il arrêter de se mettre vite fait à l'abri quand la foudre se lâche plein pot au-dessus de votre tête ?".
Etc, etc. 

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• "Les français, blablabla..." |
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"[...]Les français ne veulent pas des motions de censure.[...]"
Hervé Gillé, devenu sénateur socialiste de la Gironde en 2019, à la suite du décès de Philippe Madrelle, a fait la tournée des popotes de nos villages, invité lors des cérémonies des vœux par des maires qui mélangent apparemment un peu tout.
Ce routard de la politique en a profité pour faire la promo pour les socialistes mous du caleçon qui veulent travailler avec le gouvernement, en déclarant que "[...]les français ne veulent pas des motions de censure[...]".
Ben voyons.
Ces individus politiques de tous bords confondus, qui savent soi-disant ce que les français veulent ou ne veulent pas, sont proprement insupportables ! 
Quant aux socialistes, ils sont très divisés entre eux à ce sujet et jouent un jeu dangereux.
La cause ? Toujours le même phénomène : les accros. Prenons Hollande qui est à la manœuvre de ces tentatives de rapprochement : ce politicard est éjecté par la porte et on le retrouve essayant d'entrer par la fenêtre. Lassant. A quel moment, ils se disent qu'il faudrait qu'ils s'effacent vraiment ?
La seule chose que les français veulent, c'est qu'on leur reconnaisse la réalité d'une élection qu'ils se sont fait voler comme dans n'importe quel régime autoritaire...
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• Je t'assure ! Mais non, en fait. |
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"On n'est pas responsables de ça ! Ce n'est pas volontaire. Qu'est-ce-que je vais faire ? Ma maison n'est plus assurée".
(Article site francebleu.fr)
Récemment, de nombreux habitants du Nord Pas-de Calais ont vu leur cotisations d'assurance exploser, à cause des inondations dans ce département durement touché. Certains ont même été radiés sans explications, ce qu'un assureur a le droit de faire. Mais nul doute que là encore, les compagnies d'assurance n'y trouvaient plus leu compte et ne veulent plus y laisser des plumes.Il en est d'ailleurs de même pour certaines muncipalités qui sont victimes de punitions identiques.
Quel rapport avec notre chez nous, dans les Landes de Gascogne ?
Eh bien, nous sommes aussi une zone à risque car les incendies, s'ils ne sont pas encore un problème pour les assurances, risquent de le devenir rapidement avec le changement climatique.
En d'autres termes, l'Etat devrait légiférer pour empêcher que les assurances ne puissent sans raison valable résilier des contrats. D'autant plus la plupart sont des Mutuelles, et donc, c'est ce principe qui doit prévaloir.
Un petit lien pour en savoir plus ?
Cliquez ci-dessous.

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• Grue qui fait Grou. |
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"Elle cherche la piste d'atterissage, celle-là...".
A Mano, dans les Landes, sur le parking entre l'église et la Mairie, trois artisans sont en train de causer quand l'un d'eux lève le nez au ciel et prononce la petite phrase ci-dessus.
Et c'est vrai qu'il y a toujours une grue qui perd le "troupeau", là-haut. On la voit errer sous les nuages, poussant des petits cris en forme d'appels inquiets. "Claqueter, craquer, craqueter, glapir, trompeter" sont d'ailleurs les vrais termes que l'on devrait normalement employer. On préfèrera dire que la grue fait "Grou !" et ça sera très bien.
Mais pourquoi une grue cendrée se perd-elle et se laisse-t-elle distancer par les autres ? On ne sait pas, la maladie ou la vieillesse, peut-être.
On ne sait pas trop non plus ce qu'elle deviendra. Il faudra pourtant qu'elle se pose à un moment donné. Elle sera alors en danger en dehors du groupe, ne pouvant être avertie par les autres de la présence d'un prédateur, par exemple.
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• Haïku pin ? |
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Il faut bien reconnaître qu'il pleut beaucoup sur la lande depuis décembre.
Tout ça a donné l'idée à l'un de nos lecteurs de nous envoyer un haïku de Angèle Lux, très adapté et trouvé sur Internet. Un haïku, c'est un poème japonais très bref, sans ponctuation qui fait appel aux sensations.
Donc, sensationnons et ce haïku sera cette fois-ci notre "Petite Phrase", ça nous changera de la pluie et de la vilénie de ce monde ! |
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"pluie intermittente
dans le hamac abandonné
une odeur de pin" |
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• Les phrases qui giflent. |
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"Vous êtes pire qu’un étron."
Les phrases ont claqué sévèrement sur France Inter, en cette veille de Noël.« "Vous êtes le pire des traîtres", "Vous êtes pire qu’un étron.": Manuel Valls, redevenu ministre, a été copieusement insulté sur la radio nationale par un auditeur, celui-ci ayant été ensuite coupé en catastrophe.
Cet épisode montre bien à quel point la population en est arrivé dans le rejet des politiques. Une zone rouge a été atteinte et ne peut qu'inquiéter pour la suite. Le principal responsable de ce climat délétère en est Macron, personnage anti-démocratique et détesté des français dans leur très grande majorité.
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• Les phrases rigolotes dont on ne se lasse jamais. |
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"Ah, ça, on a les cuisses propres avec lui ! On n'est pas sortis !"
Discussion entre deux pépés devant la Pharmacie d'Hostens, en parlant de Bayrou. "Avoir les cuisses propres", est une expression qui, selon le contexte, veut dire l'inverse de ce qu'il paraît. A la base, ça signifiait sans doute : "ne rien avoir à se reprocher". Puis, petit à petit , dans le langage courant, le sens est devenu : "On est dans de sales draps !" ou plus nettement : "On n'est pas dans la m...., tiens !". C'est très courant en Gascogne et en Touraine.
De toute façon, marrant... et tellement vrai. 
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• La phrase qui vient de très loin. |
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"Je suis au repos pour trois jours et après je monte dans les tranchées pour dix jours en première ligne.".
Ces quelques mots datent de 1915 et c'est un soldat, Armand Mano, un soldat de Salles , qui les écrit. Gilles Rozières, un habitant de Belin-Béliet, aidé de toute une équipe de bénévoles, avait retranscrit la longue correspondance de ce poilu avec sa femme, Louise. Un gros boulot et un témoignage émouvant. Vous pouvez même télécharger ces lettres.
C'est loin, cette guerre. Oui et non.
On s'est rappelé qu'il y a un livre terrible qui raconte tout ça, cette horreur au quotidien : "Les croix de bois", de Roland Dorgelès. A lire aussi, vraiment. |
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- Clic sur l'image
pour lire les lettres
D'Armand et Louise Mano
(Facebook)
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- Un soldat défiguré :
"les Gueules cassées" - |
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• La phrase pas professionnelle |
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"Tous ces chômeurs et ces cas soc', ils prennent tout le fric de ceux qui bossent, merde, y'en a marre ! Ils magouillent, ils sont tous pareils !!!".
Nous, ce qu'on dit à Pinspon, c'est que cette petite phrase entendue sur le marché de Villandraut (et déjà entendue partout depuis des décennies, sans doute aussi sur Mars), n'est pas du bon boulot, ciselé avec amour et précision. On y sent l'amateur, ce qui est très gênant pour son auteur. On va essayer de l'aider.
En effet, les chiffres disent le contraire : en Gironde, 35% de ceux qui ont droit à des prestations sociales ne réclament rien.
Ah oui, quand même.

- Mieux comprendre : qu'en dit l'Etat ?
Cliquez sur les billets. -
Donc, du coup, l'Etat fait de superbes économies, et le montant du pognon non utilisé est bien supérieur à celui de la fraude sociale.
Sachant que ce même Etat ne facilite en rien l'information, mais aussi l'aboutissement des dossiers pour le versement de cet argent, tellement les démarches administratives sont parfois complexes, on pourrait se demander qui est critiquable ?
La phrase de notre sympathique spécialiste en prestations sociales du Marché de Villandraut pourrait donc devenir :
"Tous ces gouvernements, ils gardent le fric de ceux qui sont dans la mouise, ou quoi ? Y'en a marre ! Pas normal ! Ils sont tous pareils !!!".
Voilà, ça, ça se rapproche un peu plus de la vérité.
Du bien ficelé.  |
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• Le grand concours de la phrase pas idiote. |
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"Ils ont cramé la caisse, et maintenant ils nous demandent de payer l'addition !"
Cette phrase, entendue sur France Info et prononcée par un maire au Congrès des Maires de France, montre bien dans quel état d'esprit se trouvent les élus face au siphonnage de l'état au sujet des 5 milliards d'euros qui seront ponctionnées sur le budget des communes.
Alors que les dépenses de l'Etat depuis l'élection de Macron ont augmenté de 94 %, celles des collectivités locales sont restées stables. D'où incompréhension.
Inutile de dire que les municipalités l'ont mauvaise. La promesse de Barnier était d'aller chercher l'essentiel de l'argent chez les très riches et les grosses entreprises.
Mais ça, c'était avant. |
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• Le grand concours de la phrase idiote. |
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"... C'est du sable, on ne peut pas compter sur eux..."
Un maire du coin, natif du Béarn, avait l'habitude de dire que les gens ressemblent à la terre où ils sont nés. Il faisait référence à un proverbe que nous n'avons jamais retrouvé.
Bon, jusque là, oui, pourquoi pas ?
Et ?
Il rajoutait ensuite, l'air de rien, que les gens de la lande, "c'était du sable, ils étaient fuyants, on ne pouvait pas compter sur eux, ils n'avaient aucune parole, tandis que le Béarn, n'est-ce pas ? Et je ne vous parle pas des Basques".
A ce compte-là, on ne vous parle même pas de la complexité de caractère de ceux qui habitent sur des îles marécageuses sujettes aux marées incessantes et aux vents violents, mais pas toujours.
Tout ça s'appelle de la psychologie géologique. Oui, on vient de l'inventer. C'est complètement idiot, comme beaucoup de "proverbes", qui ont tendance à souvent discriminer et catégoriser les gens de façon, euh... catégorique.
Allons, faisons-nous plaisir avec une phrase de Pierre Desproges, complètement raciste qui discrimine une grande part de la population : "Je ne suis pas raciste, mais il faut bien voir les choses en face : les enfants ne sont pas des gens comme nous.”  |
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• Au moins, c'est clair. |
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"Félicitations pour avoir accepté ce grand défi, Elon Musk !"
L'air de rien, cette petite phrase de Kasbarian, ministre macroniste du Logement, celui à moustache d'artagnanesque, risque d'avoir des répercussions directes et pas folichonnes dans nos villages. Musk, nommé par Trump, est chargé de démanteler complètement l'administration américaine. En gros, on privatise tout. Le ministre français met à jour la véritable face cachée du macronisme en félicitant Musk pour cette destruction à venir. Chez nous, concrètement, les hôpitaux publics, les gendarmeries, tous les services publics, en fait, vont sévèrement prendre un coup sur la nuque. Et en général, ce sont les sevices ruraux qui en font les frais en priorité. On comprend mieux les félicitaions carpette de Macron à Trump. Même combat.
Et vous savez quoi ? Quand tout sera privatisé, on espère qu'à ce moment-là, vous aurez un très bon salaire... |
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• Juste la honte... |
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"Prêt à travailler ensemble comme nous avons su le faire durant quatre années. Avec vos convictions et avec les miennes. Avec respect et ambition. Pour plus de paix et de prospérité ".
Macron, lamentable comme jamais, a fichu la honte à son pays. Le dépouillement des bulletins des élections en Amérique n'était même pas terminé qu'il a été le premier (avec Viktor Orban et Benyamin Netanyahou, nos grands démocrates), à féliciter Trump, un repris de justice et taré notoire. Il nous aura tout fait, ce Macron... |
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• A Callen, y'a un radar... |
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"Lorsque l'on arrive de Luxey, il n'y a même pas 100m entre le panneau d'entrée agglo et la radar !".
"Je viens de me le prendre... C'est un piège de premier choix. Comment peut-on investir sur cet axe si peu utilisé, dans un village si petit ?".
On trouve souvent sur le net des commentaires concernant les radars tourelle. Celui de Callen, vers chez nous au nord des Landes, pose apparemment question. Pourquoi un radar dans une zone si peu fréquentée ? On peut comprendre les inquiétudes de la Municipalité concernant une zone à risques tout au long d'une ligne droite qui traverse le village, mais quand même, cette débauche de moyens est peu fréquente. N'aurait-il pas été plus simple de mettre des chicanes, ou bien un ou deux dos d'âne "normaux" ? Franchement ? |
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Du coup, nous en profitons pour vous renvoyer à notre article sur les dos d'âne dans nos villages.
Cliquez sur l'image :) |
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• MEDEF, youplaboum ! |
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Lu sur le site du Républicain.fr : le MEDEF (le mouvement des patrons) espère, souhaite, veut, exige presque que le projet de Ligne à Grande Vitesse soit finalisé. Cela n'apportera que des bienfaits économiques, d'après eux. Mais, voilà, les habitants des villages traversés par cette ligne, qui verront leur paysage transformé et leurs impôts augmentés (le comble !), et qui ne pourront même pas prendre un train qui ne s'arrêtera pas dans leurs gares (quand il en reste), espèrent, souhaitent, veulent, exigent que ce projet se vautre dans les fougères définitivement. La morale est de quel côté d'après vous ?
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• L'effet papillon et les ordures. |
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Parfois, quelques petits mots prononcés à l'autre bout du monde, qui ne nous concernent en rien, peuvent avoir des effets incalculables, en bien ou en pas bien du tout. En effet, les élections américaines approchent et un humoriste trumpiste a déclaré que "Porto Rico est une île d’ordures au milieu de l’océan". En face, Biden a traité les electeurs de Trump d'ordures (décidément, ils aiment bien ce mot !). Ces insultes peuvent changer une élection dans un sens ou l'autre et nous n'y pouvons strictement rien. Mais ce qui est sûr, c'est que les conséquences en seront lourdes pour les habitants lointains que nous sommes. L'effet papillon...
Cela dit, même quand on vote chez nous, nous n'y pouvons strictement rien non plus, puisque le Président en place s'en bat les... enfin, on se comprend.
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• Ils ont rien compris ! |
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"Ils ont rien compris, ces cons !".
Encore une petite phrase, énoncée celle-ci dans une supérette "haute-landaise". Le Rassemblement National veut abroger la réforme des retraites imposée par les macronistes. Le Nouveau Front Populaire souhaite faire de même, avec des nuances. Au delà des questions de calendrier et de préséance, divers élus du NFP ne souhaitent pas voter cette abrogation avec le RN, ce qui peut paraître cohérent dans un premier temps puisque le NFP s'est engagé à ne pas voter des textes du RN. Mais dans un deuxième temps...
D'où la petite phrase énervée citée plus haut. Car que vont penser de ce refus de vote les futurs retraités de gauche (ou de pas gauche) concernés par la loi ? On ne vous le dit même pas, vous le devinerez sans peine.
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• Palestine et Israël : 5 mots, c'est un peu court... |
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"Ils nous font tous ch... !".
Cette phrase lapidaire et somme toute peu argumentée a été prononcée au sujet du conflit au Proche-Orient par un client à la caisse d'un supermarché du côté de Sore.
Cet homme à la pensée primaire et égocentrée entendait par là conclure un différent sur ce sujet entre deux autres clients qui commençaient à monter dans les tours.
Ça
montre que cet embrasement lointain interpelle très loin, jusque dans nos pinèdes qu'aucun dieu et aucun prophète ne savent vraiment qu'elles existent.
PINSPON ne va même pas rentrer ici dans un débat sans fin au sujet d'un affrontement qui a débuté en fait il y a trèèèès longtemps. Chacun doit se faire sa propre opinion. La seule chose importante à affirmer, sans se faire traiter d'antisémite ou de suppôt de Netanyahou, c'est que tous ces massacres, de quelque côté qu'ils aient été perpétrés, n'auraient pas dû se produire. Et celui qui dit le contraire devrait entamer une thérapie en profondeur, avec camisole de force, si besoin est.
Voilà, c'était une info en direct de Radio-Bisounours.
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• Boris Vallaud et l'expérience : ça va, ça vient.
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Boris vallaud, député de la 3ème circonscription des Landes et Président des socialistes à l'Assemblée Nationale, reste humble. Trop, sans doute ? Relevée par Le Canard Enchaîné et tirée d'un interview dans Le Monde, cette petite phrase pique un peu beaucoup : "Aucun parlementaire que nous sommes n'a de culture parlementariste. On n'a pas le mode d'emploi."
Oui. Mais faudrait peut-être en trouver un de mode d'emploi, après toutes ces années, en sachant que l'indemnité d'un parlementaire de base est de 7640 € bruts, si nous avons bien compris ce que nous avons lu sur le site de l'Assemblée Nationale.
Cette remarque est d'ailleurs valable pour tous les députés de tous les partis. |
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• Sophie Mettes avait dit, lors des élections législatives...
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"La sonnette d’alarme a été tirée, il faut que je sois respectueuse de leur vote […] Durant mon mandat, je n’ai pas fait de sectarisme, de discrimination et j’ai a travaillé avec tous les élus, qu’importe leur bord politique, en étant au service de tout un chacun". (Actu.fr)
Oui. Vraiment ? Même pour la Réforme (détestée) des Retraites ? C'est le moment où jamais de montrer qu'elle est au service de tout un chacun. |
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