• Viabilité des gros projets ?
Selon une information du journal Sud-ouest, parue le mercredi 6 mars dernier, le parc photovoltaïque de Saucats n’a plus la faveur des élus locaux.
Pourtant, c’est acté ! Une partie du projet va bel et bien être plantée dans ce coin de Landes Girondines. Mais on est assez loin du méga-projet initialement envisagé (1000 hectares).
Apparemment, l’opération HORIZEO reste viable.
Il n’empêche, dans les cabinets municipaux, on commence à penser autrement.

• Eviter les arnaques et faire joli.
Des initiatives pour inciter les particuliers sont lancées par endroits : on mutualise les commandes pour faire baisser les prix ; on recherche collectivement des solutions pour éviter les arnaques.
A Landiras, les grands Chais de France se sont équipés d’une ombrière qui doit fournir 10 % de la consommation en électricité de l’entreprise.
Et le résultat esthétique est assez sympa, il faut bien le dire. Dans les communes, on recherche des sites pouvant servir d’espace d’accueil.
C’est le cas à Saint-Symphorien. Le parking du collège et du supermarché, l’ancienne déchèterie… Sont les premiers sites envisagés.

• Nouvelles règles.
La commune du sud de la Gironde n’est pas la seule à réfléchir. Incités par l’État, les élus locaux se creusent la cervelle pour trouver des espaces disponibles.
Il en va de la capacité de leurs territoires respectifs à se développer.
Couper des arbres pour faire pousser des panneaux n’est plus la meilleure solution semble-t-il pour régler la solution de l’énergie.
Les règles qui sont en train de se mettre en place (pas assez vite malheureusement) sur l’urbanisation sont évidemment un frein à la prolifération de ces fermes photovoltaïques (le terme a sans doute été trouvé par des communicants de talent).

Il reste un point néanmoins à éclairer : la ligne à haute tension qui doit prendre place dans le paysage est-elle encore utile...